L’Église, depuis son origine, associe foi et raison. On pourrait dire foi et sciences. Et s’il a existé au cours de l’histoire des phénomènes surnaturels, défiant la rationalité et les probabilités, l’Église s’est toujours montrée prudente, d’abord en raison de possibles supercheries, mais surtout parce que les miracles ne constituent pas une preuve, une raison de croire, mais un signe. Pourtant, nos compréhensions techniques et philosophiques du monde et de l’univers nous permettent d’appréhender ces manifestations au regard de la science, en y associant nos interrogations métaphysiques. L’auteur, scientifique de formation, aborde quelques grands cas de miracle (Linceul de Turin, Jeanne d’Arc, Notre-Dame de Guadalupe, Lourdes, la danse du soleil à Fatima, les stigmates de Padre Pio, le miracle d’Akita) où la critique moderne ne se contente pas de valider leur essence surnaturelle mais finit pas nous confronter à leur mystère.