Jésus parlait en paraboles. Madeleine Delbrêl aussi. Celle qui fut qualifiée de « l’une des plus grandes mystiques du XXe siècle » (Urs von Balthasar) aimait utiliser des paraboles, des métaphores pour mieux faire saisir la présence de Dieu au milieu des hommes. On peut parler à ce propos d’une « théologie en images ». Le philosophe Olivier Belleil qui termine actuellement une thèse de doctorat en théologie sur Madeleine Delbrêl et la mission propose ici une visite guidée des grands thèmes de cette missionnaire. Ainsi elle parlait de la vie spirituelle comme d’une danse ou comme d’une course à vélo. Elle comparait les crises de la foi à un barrage qui s’effondre, et la prière au forage d’un puits. Elle aimait encore parler de la femme comme de la sève de l’arbre de l’homme, et de l’Esprit Saint comme d’un sculpteur, les chrétiens étant des soldats enfermés dans leurs casernes ou exposés aux dangers du front missionnaire. Un livre original pour découvrir la mystique d’Ivry-sur-Seine