« Une phrase, une seule dictera notre conduite, le mot même de Jésus : Ce que vous avez fait au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous l'avez fait. » En août 1997, en marge des JMJ de Paris, le pape Jean-Paul II s'éloigne de la foule et vient se recueillir sur la tombe d'un de ses amis, le professeur Jérôme Lejeune. Cet hommage du pape est un signe fort de l'importance qu'il apportait à la personne et à l'oeuvre de ce scientifique français. Ainsi commence le récit en images de la vie ardente du grand savant. Le jeune Jérôme naît en 1926 à Montrouge. De formation classique, il s'oriente cependant rapidement vers la médecine. En 1951, il rentre dans le service du professeur Turpin pour s'occuper de ceux que l'on nomme alors les « mongoliens ». Dès cet instant, bouleversé par ses patients « privés de la plénitude de vie qu'on appelle liberté de l'esprit », Jérôme Lejeune met tout son coeur et son intelligence à la recherche d'un traitement : en 1958, il découvre l'anomalie sur