Il n'est pas banal, l'itinéraire du Frère Marie Angel, prédicateur, frère de Saint-Jean et aumônier militaire. Ici, en nous parlant du Saint-Graal, il ne se livre pas à l'ésotérisme, mais propose un plaidoyer pour l'unité de l'Église en se fondant sur le don de l'Eucharistie. Des formules choc et un témoignage communicatif. Comme il l'explique, ce temps doit nous faire sortir d'une Église hypocondriaque qui, à force de s'autoscruter scrupuleusement en finit par oublier de regarder son Bien-Aimé. Ce temps, au contraire, doit être celui où l'Église élargit l'espace de sa tente (Isaïe 54, 2), le temps où elle allonge sa foulée, sans affaiblir ses chevilles et dont la parole condamne tous ceux qui l'entendent à la joie pour l'éternité. Ce temps doit être celui de la fierté de l'Église comme unique et véritable Israël de Dieu. Frère Marie Angel est entré dans la communauté Saint-Jean en 1992. Ordonné prêtre en 2001, il partage son ministère entre un engagement éducatif et le monde militaire. Depuis plus de douze ans, il prêche dans les assemblées interconfessionnelles charismatiques, passionné par l'unité de l'Église. Il est fondateur de la fraternité des Apôtres de la Vie, association privée de fidèles du diocèse de Fréjus-Toulon. Il a publié L'Enfant dont le nom est Germe (Icône de Marie, 2004), Du feu de Dieu (Presses de la Renaissance, 2005), un ouvrage qui l'a fait connaître, Les canailles aussi ont une âme, (Béatitudes, 2007) et Gyrophare éthique pour soldats de crise (Economica, 2011).