L'enseignement de cette mystique stigmatisée du XXe siècle est intemporel et accessible à tous : son enseignement... c'est tout simplement sa vie. Fortunata Evolo était affectueusement appelée Maman Natuzza, et pourtant... elle me fait penser à ce père de l'enfant retrouvé - dit aussi le fils prodigue - de l'Évangile, tel que le peintre Rembrandt l'a représenté, les deux mains miséricordieusement posées sur les épaules de son fils agenouillé devant lui, écrasé par sa vie de péché , deux mains bien différentes : l'une féminine, douce et maternelle, et l'autre, masculine, large et puissante... Natuzza a été, toute sa vie, et pour les milliers et milliers de personnes qui l'ont rencontrée, non seulement cette main maternelle, par nature, mais aussi cette main paternelle de Dieu le Père, par grâce, car Il l'éclairait, par la voix notamment du Christ, de la Vierge Marie et des Anges, et Il autorisait les âmes de défunts à communiquer avec elle pour leur Salut et celui des vivants. Décédée en 2009, environ trente mille personnes, outre cent vingt religieux ( dont sept évêques) participèrent à ses obsèques.